Evaluation du risque bruit

Le bruit est un son provoquant une sensation auditive gênante et désagréable.

Une exposition prolongée au bruit peut avoir des conséquences graves sur la santé des salariés allant de la fatigue auditive à la surdité.

Elle peut également entraîner :

  • Des troubles du sommeil (insomnies)
  • Des troubles de la vigilance (diminution de l’attention et de la concentration)
  • Des troubles du système cardio-vasculaire (élévation de la tension artérielle)
  • Des troubles de l’équilibre psychique (fatigue générale, instabilité de l’humeur, irritabilité)

 

La qualité du travail du salarié peut, en conséquence, être altérée. Cette situation peut être une source d’accident potentielle.

La réglementation impose qu’un salarié ne puisse être exposé à un bruit de 80 décibels et plus sur une durée de 8 heures, sans protection efficace.

L’exposition même de courte durée à un niveau supérieur à 130 décibels est, quant à elle, très dangereuse.

Attention : l’intensité du bruit est multipliée par deux tous les 3 décibels.

L’employeur, responsable de la sécurité de ses salariés, doit prendre en compte le risque bruit dès le choix des machines et leur installation dans les locaux de travail. Il a également l’obligation de mesurer le niveau de bruit en faisant appel à un laboratoire d’expertise.

Si les résultats dépassent les limites autorisées, et s’il n’existe pas de possibilité de réduire ou de supprimer le bruit, des mesures de prévention collectives devront être mis en œuvre, pour baisser le niveau sonore, comme le traitement acoustique des locaux, l’encoffrement des machines ou encore le cloisonnement…

Si elles ne suffisent pas, des mesures de prévention individuelle devront être mises en œuvre : casque antibruit, bouchons d’oreille…

Les opérateurs doivent être sensibilisés et formés au risque bruit et à sa prévention.

À noter : l’exposition au bruit est l’un des six facteurs de risques professionnels pris en considération dans le cadre du compte professionnel de prévention (C2P).